Compte tenu d’une dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l’avifaune sauvage en Europe, notamment migratrice dans les couloirs de migration traversant la France, le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt (MASAF) a relevé , par arrêté publié ce jour au JORF, le niveau de risque à son niveau maximal (élevé) sur l’ensemble du territoire.
Par ailleurs, la circulation du virus de l’IAHP H5 en Europe est plus précoce que l’année dernière. En effet la France a enregistré son 13ème foyer de puis le début de la saison (depuis le 1er août 2024).
Les mesures de prévention sont donc renforcées pour protéger les élevages avicoles, le risque élevé généralise les mesures de prévention suivantes :
• Interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs (dérogation possible pour certaines espèces) ;
• Dans les établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) : claustration ou protection par des filets des oiseaux ;
• Dans les établissements détenant plus de 50 volailles : mise à l’abri des oiseaux, protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux ;
• Équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ;
• Interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 10/04 ;
• Restrictions aux transports d’oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.
Dans ce contexte, le strict respect de ces mesures de prévention et l’application des règles de biosécurité, qui viennent compléter la campagne de vaccination obligatoire lancée depuis 1er octobre 2023 (pour les élevages détenant plus de 250 canards) sont essentiels.
A noter que cette mise à l’abri est également fondée pour les canards vaccinés car la vaccination ne peut prévenir dans les tous les cas l’introduction du virus de l’IAHP. La vaccination réduit l’excrétion et limite ainsi d’éventuelles diffusions inter-élevages.
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